vendredi 23 décembre 2016

Little Dolls



 "Et si nous partions éclairés devant
Avec une chance de rester vivants
Laisse moi te suivre
Laisse moi m'enfuir
Nous étions forts
Nous étions grands
Est-ce que tu veux encore de moi
Est-ce qu'on s'aimera encore longtemps
Quand on sera vieux ou bien mort
J'ai peur pour toi
J'ai peur de moi

J'attends mon âge avec toi
Et sauve-moi encore, aide-moi
Et embrasse-moi encore
A nouveau

On a changé le lit de place
On la vidé avant que tu m'effaces
Je me rappelle de ton sommeil
Je me rappelle de ton réveil
Maintenant qu'ils sont fauchés et tous mors
On ne parlera plus jamais à Dieu

J'attends mon âge
J'attends que tu m'embrasses
J'attends la vie
J'attends que tu m'embrasses

Embrasse-moi à nouveau
Et sauve moi encore
Aime-moi
Imagine-moi
Encore à nouveau

Combien de temps
Combien de fois
Tu pourras
Même si tu mens tu sauras
Tu m'attendras
Alors à demain encore
Ça va? Est-ce que ça va ?" 

jeudi 22 décembre 2016

Bonnes Résolutions, bis.

Nous revoilà au temps des résolutions. Mon bilan 2016 n'est pas brillant si je jette un œil à mes objectifs et à ce qui a été réellement accompli. J'ai bu du thé, dans ma boule à thé, en lisant un peu et j'ai jeûné un ou deux fois. Bon, c'est toujours ça.
Je n'ai pas donné mon sang, mais j'ai fait mon don à la lutte contre le cancer et augmenter mon don mensuel à Médecins du Monde. Je parraine aussi une petite ruche de 4000 abeilles depuis quelques mois. En revanche, je ne suis pas bénévole à l'APCLO, ni à la SPA.
Toujours pas de lombricomposteur à la maison (mais ça viendra), mais le cheval disparait officiellement du menu, et très probablement le foie gras passé les fêtes -dur dur.
Pour ce qui est du permis, joker. Je conduis tous les 36 du mois, c'est déjà ça. En revanche, je sais m'occuper des serpents. Demi-teinte, mais il y a du bon quand même.

En vrac pour 2017...
  • Aller voter pour la première fois de ma vie.
  • Reprendre la cuisine.
  • Lire Gramsci.
  • Sans aucune surprise, perdre du poids bordel.
  • Garder et progresser dans mon travail.
  • On passe le cap, et on le donne ce sang.
Ça n'envoie pas du rêve cette année. Plutôt basique, non ? bon, et promis j'essaye de freiner sur les tatouages. J'essaye on a dit.

Par ailleurs, 2016 n'a pas eu que des mauvaises nouvelles et des moments difficiles. Je pense qu'il y a un grand absent sur ce journal (bon, n'ayant plus eu d'ordinateur pendant des mois, ça explique un peu) ; Mako, le chihuahua. Pas facile de passer après Gaïa, encore très présente dans nos cœurs, et sujet très sensible. On n'en parle pas, parce qu'on pleure à chaque fois et c'est pénible. Ceci dit, la mini boule de poils s'en sort très bien et participe activement à garder le moral des troupes au plus haut possible, et tout ça en faisant 12cm au garrot. Comme quoi, ce n'est pas la taille qui compte !

Je suis une patate et ma maman m'oblige à aimer les poulpes.
Enfn, j'ai eu quelques nouvelles de Vincent qui a reçu son traitement normalement malgré les soucis au poumon. La sortie d'hôpital est prévue demain, juste à temps pour Noël.

mercredi 21 décembre 2016

Guess who's back

 

Ça fait une sacrée pause, depuis le mois de mai. J'ai envie d'écrire mais rien ne vient. Je suis vidée. Je reprends simplement le temps de noter ici pour tout le monde ce qui se passe. Vous êtes plusieurs à l'avoir lu sur Facebook, ou reçu sur votre téléphone ; Vincent a changé de chimiothérapie, le Témodal s'avérant inefficace désormais. Il reprend de l'Avastin, un produit qu'il prenait l'année dernière, combiné au Témodal et à la radiothérapie. Cependant, c'est un médicament très fragilisant, et l'année dernière Vincent a contracté une infection des poumons. La suite vous la connaissez. Le problème, c'est que cette année encore, il y a une infection qui a pointé le bout de son nez.

Au moment où j'écris, Vincent est retourné à l'hôpital pour sa 2ème session de chimiothérapie Avastin. Il doit cependant passer une radio des poumons pour savoir à quoi on a affaire. Je reviendrai compléter lorsque j'aurai plus d'informations.

mercredi 18 mai 2016

Suite, et fin.

Ce matin, j'ai pris la décision de fermer ce journal.

Je ne l'écris que maintenant car nous avons passé une soirée entre amis qui s'est finie un peu tard. C'était une très bonne soirée, qui m'a fait oublier à quel point cette journée a été dure. Je ne veux plus écrire ici, alors j'ai commencé un journal intime sur papier. J'ai beaucoup écrit aujourd'hui, et je préfère désormais garder mes pensées et ce que j'ai sur le cœur pour moi.

Toutes les nouvelles de Vincent vous seront communiquées d'une façon ou d'une autre, soit via mon Facebook, mes parents ou Ingrid. Ce qui me concerne uniquement sera dans un coin, mon coin.

Je vous remercie tous d'avoir lu, et d'avoir été là depuis le 3 septembre. Mon téléphone portable reprend du service si vous voulez me joindre. Je vous aime, tous.

Si ce journal revenait à prendre du service, vous le saurez aussi évidemment. On est jamais à l'abri d'un changement d'avis avec moi.

mardi 10 mai 2016

Évasion et souvenirs - Le Masque de la Mort Rouge

Depuis quelques semaines, mois, je passe mon temps dans les jeux, la musique et les livres. C'est une histoire qui me fait divaguer. Ce soir est assez particulier, et un souvenir m'est revenu. Je ne sais pas trop pourquoi j'écris à ce sujet, mais je pense que les bons moments ont de plus en plus d'importance et qu'il faut savoir les chérir.

Je n'arrive plus à le dater, mais je crois que c'est peu de temps avant de partir en Guadeloupe pour notre voyage de noces. Il y a eu une grosse coupure d'électricité dans le quartier pour je ne sais quelle raison, et lorsque Vincent est revenu du travail, il n'y avait toujours pas de jus. Vu qu'il était crevé, et que de toute façon on ne pouvait pas faire grand chose, je suis partie chercher à manger chez le Vietnamien. On a dîné tranquillement et Vincent est allé prendre un bain. A défaut de musique (forcément), je me suis dit que je pouvais me rendre utile en meublant un peu, et je me suis lancée dans une lecture effrénée du Masque de la Mort Rouge, à haute voix. A l'époque, on avait matérialisé un espace de lecture dans notre placard, et du coup j'ai pu m'éclairer à la bougie pour lire. Ce qui est rigolo dans tout ça, c'est qu'une fois la nouvelle finie, j'avais la trouille de sortir du placard, ce qui nous a valu quelques éclats de rire (et une pause dans la lecture, car j'enchainais sur le horla). Ceci dit, ça reste une victoire ; un peu de littérature n'a jamais fait de mal à personne, surtout au chaud dans une baignoire.


mardi 26 avril 2016

26.04

"C'est la vie" say the old folks
It goes to show you never can tell.

mardi 19 avril 2016

19 avril 2006.

C'était il y a 10 ans déjà.

Un drôle de RDV à Reims, avec la complicité de ma cousine Audrey. J'avais fait tous les efforts du monde pour te plaire, exercice auquel j'ai lamentablement échoué. Je ne connaissais pas encore tes goûts, je ne pouvais pas savoir que le rose n'était pas ta couleur (en plus, avec tes tshirts de l'époque, le doute était permis). Repenser à tout ça me brise le cœur, on était tellement bien. Je me souviens que tu étais un peu à l'ouest car l'anniversaire de Grégoire, la veille, avait été bien arrosé. J'étais un peu à l'ouest aussi parce que j'appréhendais la journée. Je me souviens vaguement d'un pot de nutella et d'un mcdo, la bonne époque où on pouvait manger n'importe quoi sans jamais grossir, mais aussi parce qu'on s'en foutait. Je me souviens d'avoir aperçu les cheveux de ta sœur entrer et sortir de ta chambre en vitesse, pourtant on n'avait rien à se reprocher ! C'était une belle journée.

Ça avait été dur d'attendre les RDV N° 2 & 3, non? Paris, puis les Fêtes Médiévales. Ça nous rajeunit pas. L'histoire avait commencé à s'écrire ce jour là. Il pleuvait, comme d'habitude, mais j'avais une super cape, assez grande pour deux en plus. 

Toi et moi, on n'a jamais été romantique, et on ne s'est pas toujours entendu. On est au-dessus de ça. Néanmoins, nos égarements "guimauve rose qui dégouline"m'ont marquée. Je pense que je n'en ai oublié aucun. C'est bizarre parce que je chéris ces moments comme jamais, mais qu'en même temps, ils enfoncent toujours plus de poids sur mon cœur. Je pense à la guerre pour gagner un lapin en peluche géant à la Foire du Trône, je pense à manger une pizza à l'arrache en bord de mer, je pense à recréer un personnage à Guild Wars pour réussir à ramener un iris rouge, je pense aux fauteuils du MK2 bibliothèque conçus pour deux personnes, je pense aux heures passées à St-Michel, je pense aux fois où tu as vaincu ta radinerie chronique pour m'acheter une glace à Paris, je pense au meilleur partenaire qu'on peut avoir sur n'importe quel jeu vidéo.

Bref, je pense à plein de choses. Elle est difficile cette semaine, et belle en même temps.